Comment gérer le stress au travail ? Un défi pour les entreprises suisses

Le stress au travail : un enjeu majeur pour la Suisse. Dans un environnement professionnel en constante évolution, le stress au travail est devenu un défi crucial pour les entreprises suisses. Face à un taux de 43% de travailleur.euse.s se sentant stressé.e.s, il est impératif d'agir pour préserver leur bien-être et la performance globale des organisations.



Des chiffres alarmants sur le stress au travail en suisse

Les données du Baromètre Conditions de travail 2022 de Travail.Suisse révèlent une augmentation significative du stress au travail en Suisse, atteignant 43% (contre 37,8% en 2016).

L'épuisement émotionnel, indicateur de risque accru de burn-out et de moins bon état de santé, culmine à 30%, un niveau sans précédent.

Une incapacité à gérer le stress pour la majorité

L'enquête suisse sur la santé 2017 de l’Office Fédéral de la Statistique souligne que la hausse du stress est particulièrement marquée chez les jeunes et les travailleur.euse.s de 30 à 49 ans. Un constat préoccupant : trois quarts des personnes stressées avouent ne pas savoir comment gérer le stress au travail.

Stress au travail : conséquences directes sur la santé

Les risques psychosociaux liés à l'organisation du travail sont étroitement liés au stress au travail et peuvent avoir un impact négatif sur la santé. Le Job Stress Index 2022 de Promotion Santé Suisse indique que 28,2% des personnes actives se trouvent dans une zone de stress critique pour la santé. L'épuisement émotionnel au travail est associé à un état de santé général moins bon et à une détresse psychologique accrue, multipliant même par six le risque de dépression modérée à grave.



Des pertes de productivité colossales dues au stress

Outre la santé, le stress au travail affecte considérablement la productivité. Fatigue, épuisement, maladie et absentéisme sont des conséquences directes. Le présentéisme et l'absentéisme liés à l'épuisement émotionnel représentent environ 14,9% de temps de travail perdu.

Selon Promotion Santé Suisse, l'absentéisme dû au stress entraînerait en moyenne une absence de 6,5 jours par an par collaborateur.trice alors que le stress au travail spécifiquement coûterait environ 7,6 milliards de francs suisses par an aux entreprises en perte de productivité ! 

Agir pour minimiser le stress au travail et renforcer les ressources

Face à ces chiffres, il est urgent pour les entreprises suisses de s'attaquer aux sources de stress et de promouvoir un environnement des environnements de travail favorables à la santé mentale et physique des employé.e.s.

Cela implique de prendre des mesures structurelles pour prévenir le stress chronique et de soutenir les employé.e.s dans leur gestion du stress, afin de maintenir leur engagement et la compétitivité de l'entreprise.

Une approche duale : réduire les contraintes et développer les compétences

Il est crucial de minimiser les contraintes externes pesant sur les employé.e.s tout en renforçant leurs ressources individuelles. Au-delà de l'optimisation des structures, des méthodes de travail, de la gestion des priorités et de l'ergonomie, investir dans le bien-être et le développement des compétences est essentiel.



Le développement des soft skills, telles que l'adaptation, la communication, la gestion du temps, l'attitude positive et la confiance en soi, joue un rôle clé dans la capacité à faire face aux situations stressantes et à collaborer avec ses collègues de façon constructive.

Stress et sophrologie : une solution pertinente pour l'entreprise

Dans ce contexte, la sophrologie se présente comme une ressource précieuse pour favoriser le bien-être, la gestion du stress et le développement des talents en entreprise. Des cours spécifiques de gestion du stress au travail intégrant des outils de la sophrologie s’avèrent très utiles non seulement pour sensibiliser et informer les employé.e.s, mais surtout leur donner des outils concrets et pratiques pour se renforcer et mieux le gérer.